La charte du jardin planétaire 

Le Jardin planétaire est une idée développée par Gilles Clément, grand prix du paysage, selon lequel la terre est, à l’image d’un jardin, un espace clos et fini qu’il appartient à l’homme d’entretenir et de préserver. Il invite chacun d’entre nous à prendre conscience de l’aspect « épuisable » de notre biodiversité, à en tenir compte dans notre rapport à la nature.

La charte de l’école du jardin planétaire, est une charte qui engage ses signataires à respecter les principes fondamentaux du respect du monde vivant qui découle du concept du jardin en mouvement « faire le plus possible avec et le moins possible contre ». Depuis de nombreuses années maintenant Thérèse Le Meignan Thibault mène une gestion en totale adéquation avec la philosophie du jardin planétaire, c’est pour cela que le Jardin de Val Maubrune deviendra signataire le 30 avril 2022.

Le cœur de l’Ecole du Jardin planétaire est constitué d’intervenants œuvrant au sein d’organismes publics ou privés, d’associations. Ce sont des professionnels, des artistes, des jardiniers, des tisaneurs, des artisans, des producteurs, des enseignants, des scientifiques. Tous ont souhaité partager leurs savoir-faire au sein de l’Ecole du Jardin planétaire.

Le Jardin planétaire, c’est notre planète et le jardinier planétaire, c’est chacun d’entre nous »

Pour 3 raisons

  •  La première est la couverture anthropique : l’humain est partout sur la planète comme le jardinier est partout sur son terrain. Même là où il ne met pas les pieds il sait ce qu’il s’y passe.
  • La seconde est due à la mécanique du brassage planétaire. Dès la création du premier jardin au cours de l’histoire les humains nomades deviennent sédentaires. Ils créent un enclos protecteur dans lequel ils placent les espèces (majoritairement comestibles) qu’autrefois ils cueillaient le long de leurs parcours. Ils procèdent à une « importation ». Par l’évolution des performances de transport les plantes du jardin arriveront de lieux de plus en plus lointains jusqu’à franchir les océans. Les humains accélèrent la mécanique naturelle du brassage planétaire qui existe depuis toujours par la dynamique des vents, des animaux et des courants marins.
  • La troisième tient à la définition du mot jardin qui signifie à la fois enclos et paradis . Nous ne pouvons nous prononcer sur la notion de paradis mais l’enclos est une réalité concernant le « vivant » tel que nous le connaissons. La biosphère est une petite épaisseur sur la surface de notre planète, seul espace connu d’expression du « vivant », limité à la troposphère vers 11000m au dessus du niveau de la mer et 8000m en dessous. »